LA VENGEANCE DE SASHA ALTAÏ

Nous n’avions plus de nouvelles de « Maître Sibor le jardinier de l’ACEL » depuis  quelques temps. Après enquête, aucune conclusion certaine ne peut être donnée sur la brusque disparition médiatique du célèbre défenseur de l’écolo-jardinage. A-t-il été au bout de ses idées en se bio-dégradant au contact même des créatures issues de Gaïa ? A-t-il subi une vengeance venue de l’Altaï ?

Même les photos, que nous venons de nous procurer, issues du décryptage des données d’ « EPOUVSIB » ne nous permettent pas d’avoir une certitude absolue, mais nous vous les communiquons afin que chacun de vous puisse faire son enquête. Pour notre part, et d’après nos dernières informations sur le détail des actions menées par « MaîtreSiborLeJardinierdel’ACEL » durant l’été 2009 (oui, l’été 2009 !), nous penchons pour la deuxième hypothèse.

Dans tous les cas, l’avenir du jardin bio de l’ACEL semble bien compromis.

2 réflexions sur “LA VENGEANCE DE SASHA ALTAÏ

  • 17/12/2010 à 16:47
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    maître Sibor nous manquera

  • 18/01/2011 à 08:31
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    Messieurs les Hauts Dignitaires du Bureau de l’ A.C.E.L.,

    Après avoir mené, au péril de ma vie, une minutieuse et dérangeante enquête, je suis aujourd’hui en mesure d’affirmer que la mystérieuse disparition de M.S.J.A. est étroitement liée aux activités parallèles et souterraines de la Direction Générale d’Epouvsib Corporation, dont les liens avec la mafia russe sont à peine dissimulés derrière le voile de feinte légalité qu’est la façade de l’honnête commerce à la mode de l’écolo-robotique.

    Non, je n’ai pas peur de le dire : les dysfonctionnements des androïdes Epouvsibs dernière génération n’ont jamais été dues au hasard ; elles sont le fruit d’une terrifiante machination politico-idéologique fomentée par les cendres renaissantes de la pseudo-moribonde K.G.B. (Krassivoï Gourou Boris) de sinistre mémoire, dont les siboro-sibériennes exactions sont relayées dans l’Hexagone par la subversive Demeure du Chaos et la marxisante association Kokopelli (d’ailleurs, dans Kokopelli, il y a « pelli », entre autres…). En outre, voire même en septembrre, ce n’est certainement pas innocemment que, lors des récentes campagnes électorales municipales, le jardin de l’A.C.E.L. a été le siège de plans bassement putschistes et de plants de haricots-cocos, dont l’adjectif ne laisse planer aucun doute sur leurs tendances gauchisantes. Quand, de surcroît, on connait les origines bolchéviquement slaves de certains dirigeants acéliens, tapis dans l’ombre pour mieux actionner les ficelles de tous les présidents-pantins qui se sont succédés depuis la post-stalinienne époque de la création de l’association, on ne saurait être surpris par le choix tendancieux de gangréner le noble terrain couzonnais par l’inoculation délibérée de la variété de tomate Sasha-Altaï dans notre terroir chéri.

    Vous vouliez des preuves, vous qui me riiez au nez et me traitiez de maccarthiste paranoïaque (n’est-ce pas là une redondance ?) ? Les voici : la Sasha-Altaï est une tomate… ROUGE SANG, dont le premier terme est le diminutif russe d’Alexandre, qui n’est autre que le début codé de l’Apocalypse selon Saint-Boris : « Allez, qu’cendres recouvrent la pierre dorée, et qu’faucille éradique les ennemis du peuple de la Grande Russie ». Quant à l’Altaï, c’est la chaîne de montagnes russe dont les sommets acérés déchirent le bleu lys d’un ciel dont le Dieu est supplanté dans l’horreur par le sanglant bolchévisme d’un octobre rouge que l’on croyait définitivement enterré. Et c’est bien de Gaïa, la Terre-Mère qu’Hésiode évoquait en ces termes dans sa Théogonie : « Au commencement est le Chaos, une crevasse profonde suivie par Gaïa et Eros », oui c’est bien de Gaïa que le Malin a ourdi son impitoyable toile. Et soudain, la prophétie chaotico-décadente ne fait plus l’objet de sourires ni de railleries, mais fait place à la tardive angoisse de notre sang glacé par l’inéluctable fin programmée par le Monstre… La crevasse profonde, c’est celle qui relie les deux axes du Mal : l’anté-jardin d’Eden qu’est le jardin de l’A.C.E.L. (Axe Communiste d’Eradication Libertaire), à la tristement célèbre Demeure du Chaos, dont les sournoises velléités de dessein culturel n’auront berné que les incrédules avec le leurre qu’était le Musée de l’Organe (l’Organe du Parti, bien entendu). A l’instar de Gaïa, la mère d’Ouranos, la Demeure du Chaos a enfanté ses staliniennes filiales pseudo-artistiques dans l’unique but de troquer nos œuvres picturales locales pour mieux en exiler leurs créateurs dans des camps sibériens où ils se languissent de notre doux climat (« Ah, mon goulag russe est doté d’un troc-Ouranos pour la langueur de Mont d’Or ! »). Mais, je m’égare, je digresse, et tandis que j’assèche ma plume et que vous mouillez tardivement vos consciences, la machine infernale poursuit son œuvre infâme…

    A l’heure où je vous parle, où rougit la campagne,
    Les soldats de Moscou marchent jusqu’à nos huis,
    Epouvsibs de partout sont clonés en série,
    De Paris jusqu’en Arles, égorgeant vos compagnes,
    Ils brûlent notre drapeau de leurs mains innommables.
    Qui sera le prochain sacrifié sur l’autel
    De leur sanglant dessein au sein-même de l’A.C.E.L.,
    Où faucille et marteau ont supplanté la table,
    Pongiste, échiquéenne, car d’icelles ils nous narguent ?
    Oncques blancs contre rouges n’infligèrent un échec,
    Et si notre roi bouge, c’est le mat aussi sec.
    Tel agneau en arène, je sens la mort qui… AARRGG !!!

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